Selon l’IRNA, le représentions de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies a ajouté vendredi 12 janvier, heure locale : « L'Iran condamne l'agression militaire menée par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre le Yémen. Cette guerre injustifiée viole la souveraineté du Yémen, les lois internationales, la Charte des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité, et met en danger la paix et la sécurité de la région. »
La représentation de l'Iran auprès des Nations Unies a poursuivi : « Les actions illégales des États-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni ne sont inadmissible au nom des lois internationales et la résolution 2722 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Leur opposition aux amendements proposés par la Russie au sujet de cette résolution témoigne d'une décision planifiée de la part de l’axe américano-britannique pour commettre cette agression contre le Yémen. »
Les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que 8 autres pays, ont attaqué les positions d'Ansarallah au Yémen jeudi soir, heure locale (USA), le 11 janvier 2024.
Ansarallah du Yémen a déclaré, vendredi, qu'ils continueraient à cibler les navires israéliens ou ceux faisant route vers la Palestine occupée, malgré les frappes aériennes américaines et britanniques contre le groupe, a rapporté l'agence de presse yéménite Saba.
Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême du groupe, a déclaré que « l'agression américano-sioniste et britannique contre le Yémen est une agression criminelle brutale et injustifiée, une violation flagrante de toutes les lois, qu'ils paieront au prix fort ».
Il a souligné l'engagement du groupe à « barrer la route aux navires israéliens ou à ceux faisant route vers la Palestine occupée, indépendamment de l'agression américano-sioniste et britannique contre le peuple yéménite ».
Jeudi, les armées américaine et britannique ont lancé des frappes contre des cibles contrôlées par Ansarallah, dans diverses régions du Yémen.
Ansarallah affirme qu'il attaque les navires commerciaux liés à Israël en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens, après que Tel-Aviv a lancé une campagne militaire implacable et génocidaire contre Gaza à la suite de l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, pour libérer les prisonnier palestiniens en détention sous les geôles sionistes, homme, femme, enfant, personne âgée, sans procès sans avocat, dans le cadre d’une politique de détention administrative (illimitée), menée par le régime d’apartheid d’Israël.
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